22è congrès de la SFMV Du 20 au 23 septembre 2023 – Rencontre avec le Professeur Mahé, président du congrès et professeur de médecine vasculaire au CHU de Rennes.

« Le Palais du Grand Large est un centre des congrès à taille humaine »

Forte de près de 2000 adhérents, la Société française de médecine vasculaire  regroupe la majorité des médecins vasculaires libéraux et hospitaliers. Une partie s’est retrouvée à Saint-Malo du 20 au 23 septembre 2023 pour le 22^e congrès de la SFMV. Les échanges ont porté sur le thème « Exercice et pathologies vasculaires ». Mais pas seulement, comme l’explique Guillaume Mahé, président du congrès, professeur de médecine vasculaire au CHU de Rennes.

Ateliers, posters, stands d’exposants, symposia…Le programme de ce congrès était riche et studieux.

Médecins, étudiants, exposants se sont retrouvés pour faire le point sur les concepts liés à l’activité physique, sur les pathologies vasculaires liées au sport et sur les effets bénéfiques de l’activité physique sur les pathologies artérielles, veineuses, lymphatiques et microcirculatoires. En marge du programme, toutefois, les échanges informels, les discussions lors des moments de restauration et des pauses ont été nombreux, appréciés, importants. On discute dans un autre contexte que celui du travail, on aborde plus facilement les collègues. Organisée l’avant-dernier jour du congrès, la conférence du navigateur Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe, fait partie de ces moments  « off » qui marquent un congrès.

Pourquoi avoir choisi Saint-Malo et son centre des congrès pour ce 22^e rendez-vous ?

La SFMV organise un congrès annuel en veillant à tourner dans les régions. Nous n’étions pas revenus en Bretagne depuis 2007 -c’était à Brest-. Nous avons pensé à Rennes, mais j’avais envie de bord de mer et d’offrir aux congressistes une vue époustouflante. Nous avons été très bien accueillis et conseillés par Sophie Fontaine, responsable clientèle du Grand Large. Nous occupons l’intégralité du bâtiment. Il n’est certes pas aussi grand que d’autres centres des congrès, mais ce côté compact crée une ambiance conviviale qu’on ne retrouve pas toujours dans des espaces plus vastes. Le Grand Large est un centre des congrès à taille humaine.

Accessibilité, emplacement…Quels sont les retours des congressistes ?

Nous avons veillé à choisir une ville facilement accessible, quel que soit le moyen de  locomotion utilisé. Sur le site de la SFMV, mon édito d’avant-congrès indiquait en clin d’oeil : « Tous les moyens de locomotion sont possibles pour arriver à Saint-Malo : voiture, train, avion, vélo et même le bateau ! Bref vous n’avez pas d’excuses pour ne pas être là. »

Les participants ont apprécié d’être au coeur de la ville. L’emplacement est une chose à laquelle nous faisons de plus en plus attention. Je garde un mauvais souvenir d’un précédent congrès, dans une grande ville du Sud, où je devais faire 40 minutes de tram pour rejoindre ma chambre d’hôtel depuis le centre des congrès excentré.

Combien de personnes ont assisté à ce congrès ?

Nous avons accueilli 820 personnes, venues de toute la France. Nous avons eu quelques confrères suisses et belges, et une délégation d’Amérique du Nord, que nous avions invitée. L’an dernier, à Toulouse, nous étions 950. Cette baisse s’explique par le fait que la participation au congrès est payante depuis cette année. Aujourd’hui, tout le monde fait attention à son budget, les organisateurs les premiers : il y a des centres des congrès qui nous sont devenus inaccessibles. Pas Le Grand Large ! 

Interview réalisée par Béatrice Ercksen.